Le réalisateur Todd Phillips a récemment clarifié un point crucial concernant Joker : Folie à Deux. Lors d’une séance de questions-réponses, Phillips a confirmé que James Gunn et Peter Safran, les nouveaux dirigeants de DC Studios, n’ont eu aucun impact sur le film.

Aucun contrôle de Gunn et Safran sur la production

Lors de cette session, Phillips a souligné que Joker : Folie à Deux était un projet entièrement géré par Warner Bros. Il a expliqué que le studio lui avait donné carte blanche pour cette suite, déclarant :

Avec tout le respect que je leur dois [Gunn et Safran], ce film est avant tout une production Warner Bros. Ils ont décidé de me laisser faire ce que je voulais.

Cette décision n’est pas surprenante compte tenu du succès monumental du premier Joker, qui a généré plus d’un milliard de dollars au box-office et remporté plusieurs récompenses, y compris des Oscars. Face à ces résultats, il est logique que Warner Bros. ait fait confiance à Phillips pour mener ce projet à bien sans interférence.

Un projet amorcé avant la réorganisation de DC Studios

Le scénariste Scott Silver, également présent lors de cette session, a ajouté un détail clé : Joker : Folie à Deux était déjà en cours avant que James Gunn et Peter Safran ne prennent les rênes de DC Studios. Le film n’a donc subi aucune influence liée à la nouvelle direction, dissipant ainsi les rumeurs selon lesquelles les nouveaux patrons de DC auraient pu saboter ou interférer dans le projet.

Une tentative de protection de James Gunn ?

Nous sommes à présent plusieurs jours après la sortie de Joker : Folie à Deux dans les salles, et le moins que l’on puisse dire c’est que les résultats sont très en-dessous des attentes. Les reviews sont catastrophiques et en font le film issu d’un univers de comics le moins bien noté de l’histoire, derrière Madame Web. Et les résultats au box-office, notamment américain, sont désastreux.

S’il est trop tôt pour tirer des conclusions, on peut comprendre que Warner Bros. et DC Studios craignent que la trajectoire inattendue du film ne vienne mettre du plomb dans l’aile du nouveau projet d’univers cinématographique DC piloté par James Gunn.

D’où le besoin de clarifier (ou de réfuter) l’absence d’implication de James Gunn dans ce qui s’avère être le crash cinématographique le plus spectaculaire de l’année.