Avec Batman: Resurrection de John Jackson Miller, l’univers de Tim Burton trouve une nouvelle vie. Ce roman, must-read pour les inconditionnels du Batman de Keaton, reprend là où le film de Burton de 1989 s’est arrêté, et prolonge l’aventure du Chevalier Noir.
Une suite inspirée par des interrogations passionnées

John Jackson Miller, un auteur reconnu dans le monde des comics et des romans dérivés de franchises emblématiques, a décidé de répondre à une question qui le taraude depuis plus de trois décennies : que se passe-t-il réellement après la confrontation entre Batman et le Joker dans le film de Tim Burton en 1989 ? Son nouveau roman, Batman: Resurrection, reprend l’intrigue là où le film s’était arrêté, comblant ainsi un vide laissé par Burton et son scénariste Daniel Waters.
Depuis sa critique du film pour le journal universitaire The Daily Beacon en 1989, Miller n’a cessé de se demander quelles auraient pu être les conséquences immédiates de l’attaque du Joker sur Gotham. « Le film n’est pas parfait, et il y a des éléments d’intrigue qui, à mon sens, méritaient d’être développés », confie Miller. Cette suite est donc née de cette frustration, mais aussi de sa passion indéfectible pour cet univers sombre et gothique.
Un retour aux sources de l’univers Burton

Batman: Resurrection ne se contente pas d’être une suite. Miller y revisite l’essence même de l’univers de Tim Burton, plongeant Bruce Wayne, incarné par Michael Keaton, dans les répercussions de sa bataille contre le Joker. Alors que Gotham peine à se remettre du règne de terreur de Jack Napier, de nouvelles menaces surgissent, notamment Clayface, un personnage réimaginé pour s’intégrer au style burtonien.
Miller, désireux de rester fidèle à la vision originale, a fait de grands efforts pour que cette suite respecte l’esthétique et le ton du film de 1989. « J’ai voulu imaginer ce qu’aurait fait Tim Burton s’il avait continué l’histoire », explique-t-il. Le roman est ainsi rempli de clins d’œil à l’univers macabre du réalisateur, tout en introduisant des personnages et des éléments qui auraient pu apparaître dans une véritable suite à l’époque.
L’écriture cinématographique, au service de la nostalgie

L’une des forces de Batman: Resurrection réside dans l’approche presque cinématographique de son auteur. Miller parvient à capturer l’essence des performances de Keaton en tant que Batman et de Michael Gough en tant qu’Alfred, à travers des dialogues et des scènes qui auraient parfaitement leur place dans un film.
« Alfred est le point d’ancrage de Bruce. Sans lui, il aurait probablement sombré, tout comme les autres personnages emblématiques du Burtonverse », précise Miller. Le duo Bruce-Alfred est d’ailleurs au cœur des chapitres les plus poignants du roman, offrant aux lecteurs un aperçu plus intime des dilemmes émotionnels du Chevalier Noir.
Cette approche rend le livre non seulement captivant pour les fans de Batman, mais aussi pour ceux qui ont grandi avec le film de Tim Burton, cherchant à prolonger cette expérience unique.
Un futur prometteur pour l’univers Batman de Miller

La publication de Batman: Resurrection ne marque que le début d’une nouvelle saga. Miller, déjà en pleine rédaction d’une suite, promet que le second volet explorera des territoires encore plus sombres et complexes. Si cette première incursion dans l’univers de Batman répond à des questions laissées en suspens, la suite pourrait bien soulever de nouvelles interrogations, avec l’introduction d’un antagoniste majeur, comme le suggèrent les dernières pages du roman.
Pour John Jackson Miller, ce projet est à la fois un rêve et un défi. « Il y a des projets que l’on n’ose même pas espérer », avoue-t-il.
En redonnant vie au Batman de 1989, il a non seulement répondu à ses propres questions, mais a aussi offert aux fans une opportunité de replonger dans un univers qui continue de fasciner, trente ans après sa première apparition sur les écrans.
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