Dès sa création, le Batman Qui Rit s’est démarqué de par l’effrayante synthèse qu’incarne le personnage entre deux ennemis légendaires. Atroce de férocité et ne reculant devant aucun obstacle, il pourrait constituer le meilleur méchant de DC au cinéma.
Bien qu’il soit une création récente de DC Comics, le Batman Qui Rit a tout des grands antagonistes de légende. Créé en 2018 à l’occasion de l’événement Dark Knights: Metal, il projette déjà une ombre terrifiante sur le DC Universe. Notamment dans la série Dark Knights: Death Metal.
Un peu de contexte pour celles et ceux qui découvriraient le personnage. Le Batman Qui Rit est issu de la Terre -22, une région reculée du Dark Multiverse. Dans cette réalité alternative, Batman est défait par le Joker. Galvanisé par sa victoire, le Joker entreprend de torturer mentalement son némésis. Il le force, par exemple, à assister à l’assassinat des parents d’un groupe d’enfants pris en otage. Avant d’injecter aux enfants une nouvelle toxine Joker.

C’en est trop pour Bruce Wayne, qui atteint le point de non-retour. Il craque et tue le Joker, se contaminant lui-même par la toxine. Son esprit sombrera alors peu à peu dans une folie meurtrière, que son entourage ne découvrira que trop tard. Il tue la grande majorité de la Bat-Family, les membres de la Justice League, et transforme son fils Damian en un mini-Joker tout aussi avide de sang. Ayant décimé tous les héros pouvant représenter une menace pour lui, le Batman Qui Rit règne aisément sur son monde. Il entreprendra, dans dans la série Dark Knights: Death Metal, de conquérir le reste du DC Multiverse.
Toutes les raisons de l’adapter maintenant au cinéma
Bien que le DCU tente de se faire une nouvelle jeunesse grâce au reboot de son univers et la prise en main de son avenir par James Gunn, le Batman Qui Rit pourrait finir de convaincre les plus réticents, tout en se démarquant de l’univers plus clair et coloré de Marvel.
D’une violence et d’une cruauté inouïe, le Batman Qui Rit permettrait à DC et Warner d’ouvrir une nouvelle branche horrifique dans le traitement de ses super-héros au cinéma. Un genre sur lequel il n’y aurait que peu de concurrence.
Bien que Marvel, avec The Multiverse of Madness, avait annoncé vouloir se frotter au genre, le résultat n’a pas été franchement au rendez-vous. Et Werewolf by Night reste un one-shot dans le catalogue du MCU. Un boulevard est donc ouvert, pour une proposition plus forte et plus sombre qu’aucun autre film de super-héros avant lui.
Il n’est pas non plus obligatoire pour le studio de construire un univers sur plusieurs films avant de nous délivrer Un Batman Qui Rit au cinéma. La connaissance culturelle de l’antagonisme légendaire entre Batman et le Joker suffit à planter le décor. Et le recours aux univers parallèles permet d’avoir les coudées franches sur le casting.
Surtout, même si le développement du film aurait lieu en dehors des autres univers, la relative noirceur initiale du DCU permettrait de laisser la porte ouverte à un éventuel crossover.
En cette période complexe, difficile de dire si Warner et DC réalisent le potentiel que pourrait avoir le personnage adapté à l’écran. On ne peut, pour le moment, qu’en rêver.
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