Avec Julia Garner dans le rôle du Surfer d’Argent, Les 4 Fantastiques : Premiers Pas réinvente l’un des héros les plus emblématiques de Marvel. Mais derrière ce choix audacieux se cache une relecture complète de l’univers des 4 Fantastiques.
Avant même le début du tournage, une chose était claire : Les 4 Fantastiques : Premiers Pas ne serait pas un reboot comme les autres. Entre une esthétique rétro-futuriste des années 1960, une distribution prestigieuse menée par Pedro Pascal, et la révélation choc de Julia Garner en Surfer d’Argent, Marvel prépare un nouveau départ qui bouleverse les codes.
Shalla-Bal devient le Surfer d’Argent : un twist cosmique audacieux

Contrairement aux versions traditionnelles des comics, la Surfer d’Argent ne sera pas Norrin Radd, l’habitant de Zenn-La sacrifiant son humanité pour épargner sa planète. Dans cette version, c’est Shalla-Bal — l’amante de Norrin — qui passe un pacte avec Galactus et devient sa héraut, condamnée à chercher des mondes pour nourrir l’entité cosmique.
Marvel ne change donc pas le genre du personnage, mais modifie l’identité de celui ou celle qui devient le Surfer d’Argent. Un précédent existe dans les comics, notamment dans Earth X (1999), où Shalla-Bal reçoit une partie des pouvoirs de Norrin et devient sa partenaire cosmique. Mais Premiers Pas semble aller plus loin, plaçant directement Shalla-Bal au centre du récit.
Une autre réalité, un autre destin

Tout indique que Premiers Pas se déroule dans un univers alternatif, inspiré d’un futur rétro des années 60, où technologie et esthétique prennent des chemins inédits. Ce choix permet non seulement d’expliquer l’absence des 4 Fantastiques dans le MCU actuel, mais aussi de s’affranchir des contraintes de continuité pour explorer de nouvelles dynamiques.
Cette réalité parallèle pourrait n’être qu’un prétexte scénaristique… ou une manière assumée d’introduire de nouvelles versions de héros bien connus. Dans cette perspective, rien n’exclut qu’un Norrin Radd classique puisse exister ailleurs dans le multivers du MCU.
Diversifier le cosmos Marvel : un choix politique autant qu’artistique

La décision de faire de Shalla-Bal la Surfer d’Argent s’inscrit aussi dans une logique de diversification. Dans l’espace Marvel, les figures féminines restent rares — à l’exception de Gamora, Mantis ou Phyla-Vell. Le reste du pan cosmique reste dominé par des figures masculines comme Nova, Adam Warlock ou Beta Ray Bill.
Avec Julia Garner, Marvel enrichit son panthéon spatial d’un personnage féminin fort et complexe, dont le dilemme moral face à Galactus pourrait bien devenir l’un des moteurs dramatiques du film.
Les comics qui ont inspiré Les 4 Fantastiques : Premiers Pas
À l’occasion du “4/4 Day”, Marvel a dévoilé cinq comics ayant influencé le film :
- Fantastic Four #1 : l’origine du quatuor, teintée de body horror, où les héros ne sont pas encore des super-héros mais des êtres transformés par les rayons cosmiques.
- Fantastic Four #48–50 : la première apparition de Galactus et du Surfer d’Argent, une trilogie fondatrice où l’humanité l’emporte sur la destruction.
- Fantastic Four: Life Story #1 : une réécriture en temps réel de la saga, ancrée dans les années 60 — comme le sera sans doute le film.
- Earth X (non cité, mais référencé) : l’univers sombre où Shalla-Bal devient la co-héraut de Galactus aux côtés de Norrin.
Et si la Terre ne survivait pas ?

Dans cet univers parallèle, toutes les cartes sont rebattues. Reed Richards semble avoir modelé New York à son image. Mais face à la menace absolue que représente Galactus, même ce monde façonné par la science pourrait sombrer. Et cette fois, rien ne garantit que la planète sera sauvée.
La scène post-générique de Thunderbolts*, montrant les désormais Nouveaux Avengers voir arriver les Quatre Fantastiques dans leur vaisseau multiversel, semble confirmer cela.
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