Le scénariste George Nolfi a livré ses premières pistes sur le film Star Wars 10: New Jedi Order, confirmant une approche ambitieuse et politique. Le retour de Rey, deux ans après son annonce officielle, s’inscrit dans une galaxie marquée par le chaos. Une ère que Nolfi semble vouloir explorer en puisant dans l’Histoire… et dans une œuvre culte de science-fiction.
Star Wars 10 : une vision politique à la manière de George Lucas
Alors que le développement du film Star Wars 10: New Jedi Order avance lentement, son nouveau scénariste, George Nolfi (La Vengeance dans la Peau), commence à partager sa vision. Succédant à Steven Knight, Nolfi semble vouloir renouer avec l’essence politique originelle de la saga imaginée par George Lucas.
« Si l’on réfléchit à ce que George Lucas a accompli avec les six premiers films, son univers repose sur des notions très larges de politique », explique-t-il. Il évoque la chute de la démocratie romaine, la montée des empires, et les outils de contrôle social devenant des armes d’oppression. Des idées qu’il souhaite explorer à travers une nouvelle ère galactique.
Star Wars, à ses yeux, n’est pas seulement une lutte entre le Bien et le Mal, mais un récit cyclique sur la façon dont les sociétés s’organisent pour éviter le chaos… quitte à engendrer leur propre chute.
Un nouvel âge sombre dans la galaxie ?
Après la chute de l’Empire, du Premier Ordre et de la Nouvelle République, la galaxie est de nouveau en proie à l’instabilité. L’unité entre les mondes semble impossible, et même l’idée de démocratie paraît désormais irréaliste. Dans ce contexte troublé, le retour des Jedi – incarnés par Rey – soulève des questions fondamentales : la galaxie a-t-elle encore besoin des Jedi ? Et s’ils reviennent, sous quelle forme ?
George Nolfi semble orienter New Jedi Order vers un récit dans lequel les Jedi ne sont plus les gardiens d’une République centralisée, mais une force spirituelle en quête de sens dans un univers éclaté. Une idée qui rappelle étrangement la désintégration de l’Empire romain, laissant place à des royaumes épars et à des siècles de fragmentation.
Une influence cachée : Fondation d’Isaac Asimov
Le parallèle avec La Fondation d’Isaac Asimov devient alors inévitable. Ce monument de la science-fiction, qui a influencé Lucas lui-même, dépeint la chute d’un Empire galactique et les efforts d’un mathématicien visionnaire pour préserver le savoir face à des siècles de ténèbres. Une œuvre récemment adaptée en série par Apple TV+.
Comme Fondation, New Jedi Order pourrait explorer la notion de transmission à travers les âges : comment préserver les idéaux Jedi dans une époque où ils paraissent dépassés ? Rey devra-t-elle rebâtir l’Ordre en le transformant, ou reproduira-t-elle les erreurs de ses prédécesseurs, repliés sur des dogmes figés ?
Un récit philosophique porté par un monde en ruines
Ce que propose George Nolfi ne semble pas être une simple aventure galactique, mais une réflexion profonde sur l’héritage, le changement et l’équilibre. Il ne s’agit plus seulement de vaincre un ennemi, mais de reconstruire dans le chaos, en évitant les pièges du passé.
Le défi narratif est immense. Entre philosophie politique, héritage spirituel et divisions galactiques, Star Wars: New Jedi Order pourrait être le film qui redéfinit le sens même des Jedi dans l’après-Skywalker. Reste à découvrir quels personnages – et quels nouveaux ennemis – viendront incarner cette mutation.
Sortie prévue à une date encore inconnue, Star Wars 10: New Jedi Order promet un voyage audacieux dans les vestiges de la galaxie. Et peut-être, un renouveau.
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