Une maladresse de France 2, diffusant une bande-annonce générée par IA pour le prochain Superman, a suscité un tollé sur les réseaux sociaux. Même le réalisateur James Gunn a exprimé son mécontentement de manière explicite.

Le journal télévisé de France 2 s’est retrouvé au cœur d’une polémique après avoir diffusé une bande-annonce supposée du très attendu film Superman prévu pour 2025. Problème : cette bande-annonce était en réalité composée d’images générées par intelligence artificielle (IA) et n’avait aucun lien officiel avec la production du film. Cet incident a rapidement enflammé les réseaux sociaux, suscitant critiques et interrogations sur les pratiques journalistiques.

Une bande-annonce trompeuse issue de l’IA

Les téléspectateurs de France 2 s’attendaient à une information exclusive sur le prochain opus de la célèbre franchise Superman, réalisé par James Gunn. Cependant, ce qu’ils ont découvert était une vidéo composite, générée par des algorithmes d’IA, ne reflétant ni la vision du réalisateur, ni l’équipe de production du film. La diffusion de ces images artificielles a créé une confusion généralisée. Loin d’être un simple faux pas, cette erreur soulève des questions éthiques autour de l’utilisation des IA dans le domaine du journalisme.

La réaction cinglante de James Gunn

Suite à cette diffusion maladroite, le réalisateur James Gunn n’a pas tardé à réagir. Sur X (anciennement Twitter), il a exprimé son mécontentement en publiant trois emojis évocateurs : 🤮🤮🤮, une manière concise et cinglante de manifester son dégoût face à la situation.

Cette réaction, rapidement relayée par ses fans et par des milliers d’internautes, n’a fait qu’amplifier l’indignation déjà palpable sur les réseaux sociaux.

Un débat sur les dérives de l’IA et la responsabilité des médias

Cette affaire relance un débat sensible : l’usage croissant de l’intelligence artificielle dans les médias et l’impact que cela peut avoir sur la véracité de l’information. Le recours à des images générées par IA pour illustrer des sujets sérieux, sans vérification ni mention de leur nature fictive, soulève la question de la responsabilité des chaînes de télévision.

France 2, malgré son statut de chaîne publique, se retrouve ici en porte-à-faux avec les attentes du public, surtout lorsqu’il s’agit d’un sujet aussi emblématique que Superman. Les spectateurs, à la recherche d’informations fiables, ont manifesté leur frustration face à cette utilisation malheureuse de la technologie.

Cet incident démontre les dangers d’une confiance aveugle dans les outils d’IA, et rappelle aux médias l’importance de la rigueur journalistique, particulièrement dans une époque où les contenus fictifs se mêlent de plus en plus aux informations réelles.