Le créateur du jeu confirme un élément clé de l’intrigue finale de The Last of Us Part 1, remettant en cause des années d’interprétations sur la décision controversée de Joel.
Pendant plus d’une décennie, les joueurs ont débattu de la morale derrière le geste de Joel dans The Last of Us Part 1. En choisissant de sauver Ellie au détriment de l’humanité — et d’éliminer les médecins qui comptaient utiliser son immunité pour créer un vaccin —, le personnage laissait planer une question : cette décision était-elle justifiée… si l’on ignore si le remède aurait vraiment fonctionné ?
Désormais, l’ambiguïté est levée. Neil Druckmann, créateur de la franchise, a confirmé que le remède aurait bel et bien pu voir le jour.
La fin du doute : « Oui, ils pouvaient faire un remède »

Lors d’une interview dans le podcast Sacred Symbols, Neil Druckmann a mis fin à l’un des plus grands débats de l’histoire du jeu vidéo narratif :
« Notre intention, c’était que oui, les Lucioles pouvaient créer un remède. »
Il admet que la science présentée dans le jeu est « un peu bancale » — ce qui alimente depuis longtemps les interprétations divergentes. Mais pour lui, l’ambiguïté servait avant tout à nourrir le dilemme moral de Joel, pas à remettre en question la viabilité du remède.
Une révélation qui divise les fans
Sur les forums comme ResetEra, la déclaration de Druckmann a provoqué des réactions contrastées. Certains, qui partaient déjà du principe que le remède était possible, n’ont pas été bouleversés. Mais d’autres, qui défendaient l’idée que la fin restait volontairement floue, se disent déçus :
« Il enlève ce qu’il restait de nuance à l’histoire », regrette un joueur.
Un autre commente :
« La mort de l’auteur s’applique ici. Si ce n’est pas dit dans le jeu, alors ça ne compte pas. Pour moi, c’est censé rester ambigu. »
Joel avait-il raison ? Mazin et Druckmann s’opposent toujours
Cette nouvelle déclaration ravive le débat sur le bien-fondé de l’acte final de Joel. En mars dernier, Druckmann et le co-créateur de la série HBO Craig Mazin donnaient chacun leur point de vue :
« Si j’étais à la place de Joel, j’espère que je pourrais faire ce qu’il a fait », disait Druckmann.
« Je pense que j’aurais fait comme lui… mais j’aimerais croire que je ne l’aurais pas fait », confiait Mazin.
C’est cette zone grise, ce tiraillement moral, qui reste au cœur de la force narrative du jeu. Et malgré la confirmation sur le remède, ce dilemme éthique, lui, persiste.
Et après The Last of Us Part II ?
Druckmann a également confirmé que l’adaptation télévisée ne poursuivra pas l’histoire au-delà de The Last of Us Part II. Il évoque une ou deux saisons restantes, selon le rythme le plus juste pour conclure cette fresque.
Quant à un éventuel The Last of Us Part III, il reste prudent :
« Il faut que l’idée soit assez bonne. Je veux m’assurer que ce soit une histoire digne de The Last of Us. »
En attendant, Neil Druckmann travaille sur un tout nouveau jeu de science-fiction intitulé Intergalactic: The Heretic Prophet, tandis qu’un second projet est en cours de production chez Naughty Dog.
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